Blog et guide spécial chevaux
Il est temps de sortir et de profiter sereinement du printemps
Qui n'a pas connu cette fatigue tristement célèbre au printemps, qui s'abat sur nous, humains, précisément au moment où nous aurions toutes les raisons d'attaquer avec entrain cette période de l'année où la nature se réveille?! Ce phénomène est dû aux changements de climat et de températures à cette saison, et en particulier à l'alternance entre période froide et chaude.
La tension artérielle est plus basse que d'habitude, la concentration de la mélatonine dans le sang est en revanche élevée. Le métabolisme change. Mais il n'y a pas que nous autres, êtres humains, qui devons nous adapter à ces nouvelles conditions météorologiques: il en va de même de nos chevaux! De plus, d'autres changements se profilent dans leur corps, à savoir la mue et le passage à l'herbe fraîche avec le pâturage.
La mue au printemps
Lors du passage du pelage d'hiver au pelage de printemps, le système hormonal connaît une mutation.
Il n'est pas rare que ce phénomène entraîne des problèmes chez les chevaux. Lors des sorties ou des entraînements, ils semblent inhabituellement apathiques. On est loin de la fougue des chevauchées hivernales dans la neige qu'on a parfois connue.
La supplémentation de la nourriture avec des végétaux permet de contrecarrer ce genre de phénomène. La levure végétale Equi-Strath® apporte une contribution importante pour démarrer le printemps en bonne santé.
Elle contient 11 vitamines, 19 sels minéraux, 20 acides aminés et 11 substances reconstituantes générales. Le sélénium et le manganèse améliorent les défenses immunitaires pendant cette période qui est éprouvante pour l'organisme du cheval. Le chrome et le zinc, quant à eux, exercent une influence particulièrement positive sur le métabolisme. Enfin, le silicium contenu dans la levure végétale Equi-Strath® peut avoir un effet positif sur la peau, tout en soutenant la formation de la corne et en maintenant les sabots du cheval en bonne santé.
De l'herbe fraîche au pâturage
En avril / mai, les nombreux glucides que contient l'herbe fraîche des pâturages posent un vrai problème, ce qui n'était pas le cas pour le foin! Le fructane, un glucide à longue chaîne est un sujet particulièrement épineux. Le fructane se rencontre surtout dans les graminées, où il fait en sorte que la plante ne soit pas déshydratée en période de sécheresse prolongée. La fétuque ou le ray-grass, par exemple, présentent une teneur élevée en fructanes. La fléole des prés, le pâturin comprimé et le chiendent ont une faible teneur en fructanes. La teneur en fluctane grimpe tout particulièrement après les gelées nocturnes.
Les chevaux manquent de fructosidase qui contribue à décomposer le fructane dans l'intestin grêle. Si le cheval absorbe trop de fructanes trop vite dans son gros intestin, ce dernier s'en trouve bien souvent hyperacidifié en peu de temps. Résultat, les bactéries intestinales, dont le rôle est éminemment important chez l'homme comme chez les chevaux, sont tuées. Des toxines apparaissent, qui, dans le pire des cas, peuvent conduire à une colique. Le cheval peut aussi souffrir du Syndrome Métabolique Equin (SME), tandis que le risque de fourbure augmente lui aussi.
Prudence lors de la mise au pâturage
Etant donné que le foin constitue la principale source d'alimentation du cheval en hiver, son intestin s'est complètement acclimaté à cette nourriture qui se définit en premier lieu par sa haute teneur en cellulose brute. Or, voilà que l'intestin est assiégé par les glucides et les protéines de l'herbe.
Outre les coliques, la diarrhée au pâturage ne doit pas non plus être prise à la légère. En cas d'apparition de diarrhées, on peut utiliser la tormentille et l'alchémille comme traitement d'appoint d’origine végétale. Lors de la mise au pâturage, il faut veiller à ce que les bêtes n'arrivent jamais affamées dans la pâture. Elles doivent avoir été déjà suffisamment nourries au fourrage grossier à l'étable. Les premiers jours, la durée de pâturage ne doit pas excéder 20 minutes. Pendant ce temps, le cheval a tout le loisir de se défouler. A moins d'être tenaillés par la faim, la plupart des chevaux font passer la nourriture plutôt au second plan. Ensuite, on augmente chaque jour la durée de pâturage de quelque 10 minutes, jusqu'à ce qu'on ait atteint le nombre d'heures de pâturage pour son cheval.
Temps passé au pâturage
L'idéal est que les chevaux pâturent plusieurs fois par jour – par exemple tôt le matin et le soir – afin de leur laisser suffisamment de temps pour digérer l'herbe du matin. Lors de la mise au pâturage, il est important de faire du cas par cas. Un cheval qui prend beaucoup de pauses lorsqu'il pâture et ne s'intéresse pas beaucoup à l'herbe pourra rapidement rester plus longtemps au pré. Si au contraire le cheval est un bon mangeur, il peut être judicieux d'envisager une muselière lâche, que la plupart des chevaux acceptent sans broncher. Lorsqu'on met le cheval à pâturer pour la première fois, l'herbe doit déjà avoir une hauteur d'environ 10 – 15 centimètres, faute de quoi elle se trouve encore en phase de croissance «stressante» et produit de trop grosses quantités de fructanes. Un système immunitaire intact facilite clairement la procédure de transition alimentaire. Du fait de ses ingrédients naturels, qui peuvent être employés sans problèmes avec les chevaux de concours également, de nombreux propriétaires de chevaux misent sur la levure végétale Equi-Strath®. L'organisme s'en trouve renforcé, la vitalité améliorée et l'ensemble du métabolisme stimulé et soutenu. La levure végétale Equi-Strath peut s'utiliser chez tous les chevaux. Son emploi s'avère aussi judicieux chez les juments portantes, les poulinières et les poulains.
Alexandra Koch
